+226 25 49 77 24

page facebook de la dgttm

Mobilité urbaine au Burkina Faso Plus d’encombrement et d’embouteillage dans la circulation routière dans nos grandes villes

Plus d’encombrement et d’embouteillage dans la circulation routière dans nos grandes villes


     Ouverts le 13 février 2018, les travaux de l’atelier national sur la mobilité urbaine durable dans les villes du Burkina Faso ont pris fin le mercredi 14 mars 2018, sous la présidence du ministre en charge des transports, Vincent T. Dabilgou. Un atelier qui a tracé les sillons d’une bonne gestion des infrastructures urbaines dans les centres urbains. Tenue sous le thème : « Gouvernance et financement de la mobilité urbaine », cette rencontre de haut niveau des experts de la mobilité urbaine national e et internationale a aboutit à la formulation de recommandations et propositions dont la mis en œuvre effective assurera la fluidité de la circulation dans les grandes villes du pays des hommes intègres.


       

Les experts de la mobilité urbaine venus du Burkina Faso et d’ailleurs ont pendant 48 heures menés des réflexions intensives jalonnées d’interventions enrichissantes et de débats qui ont débouché sur des chapelets de recommandations:

-l’atelier a proposé que très rapidement dans le cadre du processus de décentralisation, que l'on prenne un décret pour créer des autorités organiques des transports urbains dans l’ensemble des villes du Burkina Faso ;
-à moyen terme, ils ont insisté sur la nécessité d’élaborer un plan de formation dans le domaine de la mobilité urbaine au profit des agents de la municipalité, du ministère des transports et des acteurs pays ;

-aussi, ont-ils suggéré l’élaboration d’un curricula de formation en collaboration avec tous les acteurs pour définir des programmes de formation ; une politique nationale de la mobilité urbaine à long terme ;
-les experts ont demandé par ailleurs, la mise en place d’un groupe de travail présidé par le ministère des finances qui réfléchira sur les sources de financement de la mobilité urbaine ;
-ils exigent l’application de la loi sur l’occupation du domaine public et la vulgarisation des lois de transports terrestres au profit des acteurs ;
- ils souhaitent qu’il y ait l’accompagnement de la Banque mondiale pour la mise en place des autorités organisatrices de la mobilité dans les communes urbaines; l’utilisation de gaz butane par les taxis ; la construction de ralentisseurs (…).


     C’est dire donc que la question de l’exiguïté des voies, la non règlementation des moyens de transports urbains, le boom démographique ont trouvé des esquisses de solutions idoines aux cours de cette rencontre. Les experts de la mobilité urbaine ont arrêté le principe que pour pouvoir bien travailler, il faut aller à l’action parce que le transport a besoin d’action », a ajouté le ministre en charge des transports. Cette recommandation s’adresse particulièrement au maire de Ouagadougou ainsi qu’aux citoyens.
En somme l’atelier sur la mobilité urbaine donne aujourd’hui, l’assurance que la problématique de la mobilité urbaine est une préoccupation des hautes autorités de l’Etat et des bailleurs de fonds.

 

Direction Générale des Transports Terrestres et Maritimes